Les élections européennes de 2024 se dérouleront du jeudi 6 au dimanche 9 juin, jours où les citoyens des États membres de l'UE seront appelés à élire leurs représentants au Parlement européen. Dans une année caractérisée par des élections dans beaucoup de pays clés – les États-Unis, le Brésil, l'Inde, l'Indonésie, le Pakistan, pour n'en citer que quelques-uns – les élections européennes sont peut-être une exception, car elles ne sont pas nationales mais certainement pas moins importantes. En effet, près de 400 millions de citoyens européens ont le droit de vote. En termes de démocratie représentative, ces élections sont donc les deuxièmes au monde après les élections fédérales indiennes. Dans la mesure où elles influencent les politiques de l'UE, leur impact est mondial : bien que l'UE ne soit plus la puissance économique qu'elle était autrefois, elle appartient toujours, avec les États-Unis et la Chine, à un groupe très restreint d'acteurs qui définissent la politique mondiale.
Les élections européennes sont également uniques en ce sens qu'elles concernent différents pays, avec des histoires, des traditions et des langues très différentes. Elles mobilisent des dizaines, voire des centaines, de partis politiques au niveau national, qui proposent leurs points de vue sur des questions d'actualité. Elles concernent un système supranational qui relie les États-nations dans un réseau d'institutions et d'obligations communes, pour composer un dispositif encore presque unique en son genre.
C'est pourquoi il s'agit de participer à ces éléctions:
- parce que les décisions du Parlement européen ont une incidence concrete sur notre vie,
-parce que le Parlement européen défend l'intérêt des citoyens
- parce que c'est un moyen de défendre la citoyenneté européenne et les valeurs de l'UE
-parce que la démocration ne doit jameis être considérée comme acquise
-parce qu'il ne faut pas oublier que l'origine du projet européen, c'était la paix ...
Le conseil européen regroupe les 27 chefs d'état, le parlement européen regroupe les 705 (bientôt 720) députés de 27 pays qui proposent des projets de lois et élisent un président(e) européen (aujourd'hui il s'agit d'Ursula Van der Leyen) qui aura autorité pour désigner les commissaires européens de la commission européenne .
Chaque projet de loi est présenté dans les 27 langues (ce qui represente un travail d'interprêtes considérable), il pourra être remis au maximum 3 fois sur la table des débats.Pour aboutir ,il doit obtenir le consensus de l'unanimité, sinon le projet doit être retravaillé(en general ,les langues de travail sont l'anglais, l'allemend et le français).
Il y a des navettes incessantes entre parlement et commission pour parvenir à une solution qui fera consensus. Si un pays bloque, il faut réecrire complétement le projet.
Outre Europe en Hainaut, un jeune etudiant journaliste de l'ecole de journalisme de Lille (Arthur Louis), est intervenu pour expliquer l'influence que peuvent avoir les médias sur les éléctions
Si les médias doivent :
- informer sur les candidats et lers listes (en France 7 partis devraient passer les 5% et c'est ceux là qui pourront obtnir des députés au Parlement européen)
-motiver les electeurs
-verifier la qualités et les sources des infos qu'ils donneront
On sait qu'aujourd'hui les réseaux sociaux ont une telle influence que cela génère une opacité sur la véracité des infos qui circulent (fake-news, infox, intox, piratage de blog, fausses vidéos..)
Il s'agit donc de rester très vigilant, d'autant que les règles de temps de parole laissés aux candidats dans les médias dépendent directement des % de popularité dans les sondages: autrement dit, la loi du plus fort est privilégiée.
Partons donc à la recherche des bonnes informations pour voter en connaissance de cause.
Toutes ces informations ont généré un beau debat.
Merci à la quarantaine de participants d'être venu à Sars et Rosières!
Au 9 juin,
Pour le Vivier-Pévèle
SM