il s’agissait de voir les forces vives du Vivier à ce jour: le verre à moitié vide, c'est d'avoir peu de bénévoles, sinon verre à ½ plein, ce sont les propositions faites et ce que permet le Vivier.
Pour reprendre le texte écrit par Henri-Pierre Bailleux, fondateur du Vivier (avec André Veys)
Le Vivier ,comme une porte ouverte, comme une oreille qui écoute,comme un visage qui accueille, comme une parole qui se partage, comme un chemin qu’on propose, comme un silence qui laisse libre : offrir
Marie-Thérèse Duthoit présente un autre texte qui peut aussi définir et soutenir le Vivier :
Où les trouver ? ( de Charles Singer)
Il faut des lieux…
Où la musique de Dieu rejoigne le chant des hommes et où chacun puisse venir et cueillir le soleil de la fraternité.
Il faut des hommes et des femmes,
Humbles et discrets, inspirés par l’Evangile, et capables avec tous les autres de n’importe quelle langue ou de n’importe quelle culture ou de n’importe quelle religion, de travailler à la mise en place d’une terre enfin humaine ;
Il faut des lieux
Où les les esprits et les cœurs sont stimulés à passer les frontières et à s’ouvrir aux murmures et aux cris du monde.
Il faut des lieux
Où, à travers des hommes et des femmes, l’Eglise devienne la présence réelle de l’amour de Dieu.
Il faut des hommes et des femmes nourris de la parole du christ et dont le seul souci est, à la suite de leur Seigneur, de mettre la lumière et la joie dans le monde,
Où les trouver ?
Babeth a animé un premier temps sur les statuts du Vivier et par petits groupes, les statuts du Vivier ont été revus.
Puis Florence a présenté les questions à se poser par rapport à la société, à ce que nous vivons, ressentons, exprimons ou non…
-quelle est la raison d’être du Vivier ? Quelle est notre originalité en rural ?
-à quelles demandes /besoins/appel... répondre?
les synthèses ont été celles-ci: MgrDelaporte disait aller en dehors du CMR : « Et Les autres ? » . Alors que l’on reste dans le partenariat.. mais c’est aussi aller vers les autres. Le Vivier n’est pas toujours un lieu geographique mais plutôt une communauté informelle qui reste ouverte, son originalité est que ce soit fraternel, convivial. L’expérience évolue : avec nos films, la plus-value, c’est le débat qu’apporte le Vivier. Pertinent dans la recherche de sens, mais on n’est pas forcement originaux, d’autres le font. Sommes nous vraiment des ruraux ? Des ruraux riches…les plus pauvres qui n’ont pas accès la culture, par leur niveau études, ne viennent pas... le Vivier, comme mouvement rural, n’a pas reussi à les rejoindre ; le rural deshérité n’est pas rejoint par le Vivier alors que Le FN y arrive.
On pense qu’on est très pertinent sur les débats: ex débat sur retraite ; avant sur parentalité, recherche de sens mais peut être trop intellectuel. Parvient-on a rejoindre d’une autre manière ? l’effet majorité intello a un impact sur le choix de nos thèmes et Les moins éduqués ne se sentent pas forcement bien.
« Aller vers les autres » : comment fait-on ? ciné-débats prémonitoires. A creuser encore…on est bon en relecture et pour faire du lien. Mais comment rejoindre les milieux populaires ? Sens du travail ?
Rencontre avec une jeune pour le ciné-débat « ruptures » (film de mars au vivier –Pévèle) : jeune très partante pour témoigner .Rejoindre quelqu’un et valoriser une personne, c’est aussi ça le Vivier.
A l’origine du Vivier, existaient des rencontres intergenérations, de non croyants, et d’intermouvements, ; c’est plus souple que le CMR (pour le choix des sujets par ex.) ; importance de la fraternité, de la convivialité, de rester ouvert, du coté chrétien ou non chrétien : il faut toujours aller vers la recherche de sens. Au niveau des thèmes : Problèmes de société à réfléchir, sur la discriminations, place des jeunes..ils ne sont pas rejoints, ce peut être une force d’aller vers des thèmes qui nous tiennent à cœur. ? Et même si ce que l’on fait c’est pas forcement grande chose , il faut que cela vive dit Thérèse. Importance aussi des temps de relecture. Pourquoi pas réorganiser une grande fête ? il ne faut pas dire stop même si c’est minimal. Beaucoup de choses ont été initiées par le Vivier, on est donc force de propositions : forum sur la transition, sur le bien commun…même si on est repris aujourd’hui par le Réseau Laudato si. On est souple.
Avec Jean-Maurice, chacun a mis sa "carte" d'identité Vivier sur la carte du diocèse.
Visiblement le nombre de benevoles est peau de chagrin. Peut être faut-il se rapprocher d'une autre structure comme le CMR,ou la mission rurale, le CER? ..la.peur d'être engloutie existe et la petite fille "espérance" est là...alors:
il y a une volonté de continuer des initiatives et groupes sur le Pays de Mormal et la Pévèle (très dynamique car rattachée aux paroisses) mais il manque du monde pour une équipe de coordination et le CA Il s'avère important aussi qu'il y ait des échanges entre les 2 antennes, et une représentation extérieure (diocèse ou autre...)
Il faudra à l’avenir reprendre ce qui a été dit et en tirer les conséquences...